15 ans des médicaments biosimilaires : Sandoz pionnier et leader du secteur s’engage pour pérenniser leur développement
- Les biosimilaires sont un atout économique majeur pour notre système de santé libérant des ressources pour financer la « vague » d’innovations actuelles, particulièrement en cette période de crise sanitaire. Cependant, leur usage est encore très loin de l’objectif de 80 % défini par la Stratégie Nationale de Santé 2018-2022.
- A l’heure de la concertation initiée par le ministère des Solidarités et de la Santé sur des propositions d’évolution de la réglementation permettant d’accroître l’usage des médicaments biosimilaires, Sandoz France propose trois pistes pour pérenniser le développement de ces médicaments biosimilaires. Les conditions seront réunies si l’acceptation du patient reste centrale.
- En réponse à la question sur les économies générées par les médicaments biosimilaires en France, selon GERSDATA, depuis 2008, ils ont permis 1,4 milliard d’euros d’économies.
- 15 ans après le lancement du premier biosimilaire, l’activité des biosimilaires chez Sandoz est en plein essor avec la mise à disposition de 15 nouveaux médicaments biosimilaires prévue dans les 10 prochaines années.
Levallois-Perret, le 27 septembre 2021 - Sandoz, laboratoire pharmaceutique du Groupe Novartis, partage aujourd’hui sa vision et ses engagements pour améliorer l’accès des patients aux médicaments biosimilaires. Quinze ans après leur mise à disposition en France, Sandoz, pionnier et leader des médicaments biosimilaires a réuni représentants des patients et professionnels de santé (médecin spécialiste et pharmacien d’officine), lors d’une conférence de presse.
L’occasion de dévoiler également les résultats d’une étude GERSDATA, portant sur les médicaments délivrés en pharmacie d’officine et les économies générées grâce aux médicaments biosimilaires depuis 2008.
Un engagement fort de Sandoz dans les biosimilaires avec 15 nouveaux médicaments biosimilaires d’ici 10 ans.
Sandoz célèbre les 15 ans des médicaments biosimilaires cette année . C’est en 2006 que l’entreprise a mis à disposition le premier biosimilaire dans le monde. Au cours des années, l’engagement de Sandoz est resté constant avec pour objectif d’asseoir la place des biosimilaires en France au service des patients. 10 études observationnelles ont notamment permis de générer des données de vie réelle et ainsi d’enrichir les connaissances scientifiques et médicales. S’appuyant sur une forte empreinte industrielle européenne, Sandoz dispose du portefeuille le plus important composé de 8 médicaments biosimilaires commercialisés dans 100 pays couvrant l’endocrinologie, l’oncologie et l’immunologie bénéficiant de plus de 730 millions de jour-patients d’expérience1.
Fort de cette expertise, Sandoz annonce multiplier ses efforts pour mettre à disposition 15 médicaments biosimilaires dans les dix prochaines années, issus de la R&D interne Sandoz et de collaborations externes, dans des domaines thérapeutiques prenant en charge des pathologies sévères et invalidantes pour les patients.
Avec l’intérêt du patient au coeur de son approche, Sandoz formule trois propositions pour améliorer l’accès des patients aux médicaments biosimilaires en créant les conditions de la confiance dans ce nouveau modèle. De la confiance naîtra la fiabilité pour l’ensemble des acteurs de santé et l’acceptation des patients :
- Assurer la confiance des patients grâce à la Décision Médicale Partagée entre le médecin et le patient : il doit être le cadre principal permettant le passage d’un médicament biologique de référence à un médicament biosimilaire.
- Développer la formation des professionnels de santé et favoriser l’interprofessionnalité. Chaque professionnel de santé impliqué dans le parcours de soin du patient (médecin, pharmacien d’officine, infirmière) a un rôle clé à jouer dans la pédagogie et la confiance sur les médicaments biosimilaires. Sandoz soutient la sensibilisation des professionnels de santé aux médicaments biologiques et biosimilaires, notamment à travers la création d’outils d’information.
- Poursuivre, valoriser et simplifier les mesures d’incitations à la prescription, à la délivrance et à l’éducation thérapeutique des médicaments biosimilaires pour tous les professionnels de santé concernés, afin de favoriser leur usage :
- Dans le cadre des réflexions en cours concernant la prescription hospitalière2, Sandoz suggère d’élargir les incitations à d’autres biosimilaires et d’en faire bénéficier un plus grand nombre d’établissements hospitaliers.
- Sandoz propose également pour rémunérer le temps passé par les différents acteurs du parcours de soins, de créer une rémunération sur objectifs de santé publique biosimilaires pour les professionnels de santé de ville qui correspondrait au reversement d’une partie des économies générées par la prescription de médicaments biosimilaires.
- Sandoz salue à ce titre, les récentes évolutions des incitations financières mises en place pour les médecins libéraux dans le cadre de la convention médicale signée cet été.
- Cette rémunération pourrait également concerner le pharmacien d’officine avec la mise en place de protocoles de dispensation pour les médicaments biologiques. Constitués d’un entretien pharmaceutique rémunéré, ils permettraient de renforcer l’action d’éducation thérapeutique nécessaire à l’apprentissage de l’usage du dispositif d’injection, au bon usage et au suivi de l’observance pour valider le processus d’interchangeabilité.
« Chaque professionnel de santé – médecin, pharmacien d’officine, infirmière - a un rôle important à jouer dans la prescription, la dispensation, et l’éducation thérapeutique. Chacun doit trouver une juste valorisation du temps dédiée à la pédagogie et l’accompagnement des patients. » indique Mireille Saliba, présidente de Sandoz France.
Pour sa part, Dr. Eric Myon, pharmacien et Président de la CPTS Paris 8, explique « Nous devons toujours penser aux patients et respecter l’ensemble des professionnels de santé. Chaque patient est différent et la délivrance se fait en fonction de chacun. »
Pédagogie envers les patients et les professionnels de santé
Ce développement des médicaments biosimilaires s’accompagne de fait de pédagogie et de formation à l’égard des professionnels de santé dans l’intérêt des patients pour délivrer l’information spécifique au biosimilaire.
« Les questions des patients sont toujours les mêmes, rappelle Sonia Tropé, Directrice de l’Association Nationale de Défense contre l'Arthrite Rhumatoïde (ANDAR). Elles sont centrées autour de l’efficacité du traitement, la tolérance, la sécurité : les mêmes questions que pour les biomédicaments. Le recours aux biosimilaires est un apprentissage, une appropriation qu’il ne faut pas négliger. La transparence est cruciale : les biosimilaires assurent la même qualité de soins que les traitements de référence, alors autant en parler franchement et choisir avec le patient le traitement le plus adapté à sa situation.»
Pour le Dr Eric Senbel, rhumatologue, la prescription des médicaments biosimilaires est essentielle pour le système de santé. « Cela contribue à faire des économies globales en matière de santé et donc à financer d’autres progrès scientifiques », insiste-t-il.
1,4 milliard euros d’économie générées
Depuis 2008, 1,4 milliard d’euros d’économies ont été générées, grâce au modèle de l’interchangeabilité, estime GERSDATA dans son étude. D’un point de vue purement économique, pour les molécules biosimilaires prescrites exclusivement par un médecin spécialiste, le modèle de l’interchangeabilité paraît être pertinent (+4.7 millions d’euros sur 13 ans, +0.4% d’économies additionnelles). En revanche, pour les molécules biosimilaires pouvant être prescrites par le médecin généraliste, des économies additionnelles auraient pu être réalisées avec la substitution (+30.4 millions d’euros / 5 ans, +21.5% d’économies additionnelles).
A propos de Sandoz
Sandoz, une division de Novartis, est un leader mondial dans le domaine des médicaments génériques et biosimilaires. Notre objectif est d'ouvrir l'accès aux patients en développant et en commercialisant des approches nouvelles et abordables qui répondent à des besoins médicaux non satisfaits. Notre ambition est d'être la première entreprise de médicaments génériques au monde et la plus appréciée. Notre large portefeuille de médicaments de haute qualité, couvrant les principaux domaines thérapeutiques, a représenté un chiffre d'affaires de 9,6 milliards de dollars en 2020.
En France, Sandoz s’appuie sur l’expertise et le savoir-faire de 280 collaborateurs.
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Contact presse
Alexis Ouaki-Manseur. 06 07 26 86 09. [email protected] LinkedIn: https://www.linkedin.com/company/sandoz/
1Selon rapports périodiques actualisés relatifs à la sécurité (PSUR, periodic safety update reports)
2Discussions en cours sur l’experimentation dérogatoire (article 51) et la mise en oeuvre des nouveaux CAQES (Contrat d’Amelioration de la Qualité et de l’Efficience des Soins) en 2022